À la (re)découverte des mégalithes de Charras
Les « menhirs »
À l’initiative de l’Association, une excursion fut organisée le samedi 21 mars 2015 au départ du Grand Nadaud en vue de rechercher les mégalithes de notre commune.
Équipé de bottes, notre petit groupe comptait trois nouvelles recrues. La prospection de ces monuments lithiques nous obligea à emprunter chemins et partie boisée. Car la difficulté, généralement, est de les trouver. Repérer ces « pierres de géants » relève d’une recherche entre divers chemins, mais aussi du décryptage de cartes, de quête de renseignements écrits et oraux.
Pour avoir quelques pistes de recherche sur le terrain, il nous fallait connaître un tant soit peu les sources écrites relatant les monuments lithiques.
La connaissance d’une notice ancienne datant du XIXe siècle (CHAUVET 1898 b, p. XCIII-XCIV) suscita un intérêt et une première promenade de l’association en septembre 1990 avait permis de localiser le dolmen. Information déjà connue des lecteurs anciens et fidèles ou alors, vous pouvez vous (re)plonger dans la lecture du bulletin n°5, année 1992 (« Le dolmen de Charras », p. 38-40).
Un document très récent reprenant les données de Gustave Chauvet venait compléter l’inventaire mégalithique de Charras en mentionnant deux menhirs et quelques pierres éparses (BOUIN 1998).
La randonnée permit de découvrir pour certains et de redécouvrir pour d’autres ces « grosses pierres », comme disait Flaubert. Un retour sur place au début de l’hiver est venu compléter notre vision de ces découvertes.
La présente contribution est avant tout un inventaire raisonné des témoignages, qui se limitera dans un premier temps aux « menhirs ». Pour tenter d’y remédier, nous nous proposons, à travers les pages qui suivent, de dresser un aperçu de la question en évoquant les rares témoignages écrits et en les confrontant aux « menhirs » découverts in situ.
L’exploration des sources écrites
En parallèle avec la randonnée, une réappropriation de la documentation écrite, ancienne comme plus récente, nous apportera quelques pistes de réflexion sur nos découvertes. Ces données se limitent pour l’instant à de simples inventaires et quelques brèves communications.
La Société archéologique et historique de la Charente
Nos premières informations datent du XIXe siècle et sont relatées dans les bulletins d’une des plus ancienne société savante locale, à savoir la Société archéologique et historique de la Charente (SAHC). C’est au cours de la première moitié du XIXe siècle que les premières sociétés archéologiques et savantes en France sont fondées et vont jouer un rôle important dans la recherche et dans la connaissance de l’histoire de l’humanité. Elles se constituent conjointement au moment où la notion de « monument historique » se met en place peu de temps après la Révolution française.
En effet, les biens nationaux qui furent confisqués durant cette période, ont eu des fortunes diverses. Certains ont été livrés à la vindicte populaire, engendrant une forme de vandalisme, d'autres ont été conservés par l'État et ont changé de fonctions (prisons, hôpitaux,…avec parfois d’importantes modifications défigurant le bâtiment) mais la plus grande part a été vendue à des particuliers, souvent pour servir de carrière de matériaux de construction et de fait, a disparu.
Ce « vandalisme » entraîne des réactions, en particulier des écrivains romantiques Chateaubriand ou Victor Hugo. À partir de 1830, le gouvernement de Louis-Philippe sent la nécessité de nommer un inspecteur pour la surveillance et le classement des monuments. Prosper Mérimée fut ainsi le premier inspecteur général des Monuments historiques.
Les Monuments historiques et les sociétés savantes vont se consacrer à un long travail d’inventaire car, pour protéger ce patrimoine, il faut le connaître et donc l’inventorier. En 1844, Eugène Castaigne, bibliothécaire de la ville d’Angoulême et historien, et l’abbé Jean-Hippolyte Michon furent les membres fondateurs de la Société archéologique et historique de la Charente. L’abbé Michon publia la même année la « Statistique monumentale de la Charente », inventaire détaillé des monuments anciens qui pouvait offrir un intérêt historique ou artistique dans le département (DEBÉNATH 2006 p. 30-33 ; DEBÉNATH 2014, p. 69-81).
« En 1878, la Société d’anthropologie de Paris réclame, par l’intermédiaire de son président Henri Martin, la création d’une commission chargée de désigner les monuments mégalithiques susceptibles d’être classés parmi les monuments historiques. » L’année suivante, en 1879, « une sous-commission d’Inventaire des monuments mégalithiques et des blocs erratiques de la France et de l’Algérie » est instituée au sein de la commission des Monuments historiques. Composée d’archéologues, de géologues et d’architectes, elle se donne pour but de réaliser un inventaire sommaire des monuments mégalithiques de France…
En mars 1880, la sous-commission envoyait à toutes les sociétés savantes des départements une circulaire leur demandant de participer à l’approfondissement de ce travail de recensement dans le but de sauver « ces derniers restes de la primitive civilisation de l’Occident menacés de disparaître prochainement de notre sol si des mesures efficaces ne sont pas prises pour leur protection ». Elle joignait un questionnaire dans lequel il était explicitement demandé de recueillir les superstitions et les légendes s’attachant aux menhirs, dolmens, alignements, cromlechs, polissoirs, pierres à bassin, pierres branlantes, pierres posées, pierres à légendes » (VOISENAT 2008, p. 12).
Cependant, il faudra attendre l’année 1896, pour que cette demande suscite des travaux par Louis Jacques-Gustave Chauvet (1840-1933) pour le département de la Charente (PATTE 1933). Il précise qu’il est chargé par le ministère de l’Instruction civique (sous-commission des monuments mégalithiques) de dresser cette liste.
Il souhaitait publier toutes les informations connues et les nouvelles découvertes en les contrôlant sérieusement. « Il serait utile… d’éclairer ces questions obscures et de fournir, sur chacun de ces monuments, des renseignements précis ; entre autres le nom qu’ils portent dans le pays, le lieu où ils se trouvent, la forme et la composition des roches, les objets trouvés dans les fouilles, les légendes qui s’y rattachent, etc., des dessins et des photographies. » (CHAUVET 1898 a, p. LXVIII, LXX).
Premières informations en 1897 et en 1898 par la SAHC
Lors de la séance du 10 novembre 1897, M. Chauvet communique à la Société archéologique et historique de la Charente les résultats de son enquête sur les dolmens de l’arrondissement d’Angoulême (CHAUVET 1898 b). Il relate des informations transmises par l’abbé Jean-Xavier Brousse (curé de Charras de 1888 à 1900) par correspondance en date du 6 septembre 1897 (courrier ou simple information orale ?). Il décrit juste un éventuel dolmen à Charras proche de l’ancienne abbaye de Grosbot (CHAUVET 1898 b, p. XCIII-XCIV). Ses dimensions, son état et sa position approximative y sont indiqués.
Par contre, lors de la séance du 9 février 1898, G. Chauvet fournit de nouveaux renseignements plus détaillés sur le dolmen déjà cité quelques mois auparavant. Ils proviennent de trois protagonistes : de nouveau l’abbé Brousse, M. Clergeaud, le propriétaire du terrain où se situe le dolmen et Gustave Bastier, le trésorier de l’époque de la Société, lors d’une correspondance en date du 7 janvier 1898 (CHAUVET 1899, p. XXXIX).
Nous apprenons que le dolmen se situe sur la parcelle n°219, section A, dite de Grosbost, dans un bois appartenant à M. Clergeaud, propriétaire au Grand-Nadaud. L’abbé Brousse et M. Clergeaud ont pratiqué une « fouille sauvage » de ce dolmen. Le propriétaire rapporte des informations orales dont il a eu connaissance : l’existence d’autres tables de pierres « brisées il y a plusieurs années » et la présence de « pierres analogues à des bornes déterminant une enceinte autour du dolmen ».
Enfin, deux menhirs sont signalés : le premier se situe « à 200 mètres environ au sud du dolmen, sur le versant nord du coteau opposé, est dressée une énorme pierre triangulaire, faisant 2 mètres de haut, dont 20 centimètres environ dans le sol, sur 2 mètres de base » ; et le second est proche du premier, formant « une grosse pierre aux angles arrondis, peut-être enfouis dans le sol ».
Deux mentions en 1923 le long d’une voie antique plus ou moins controversée
Un article de Robert Delamain cite deux dolmens sur la commune de Charras situés le long de la voie romaine de Périgueux à Rom en passant par Montignac, d’après l’itinéraire décrit par Auguste-François Lièvre (1828-1898) dans son ouvrage « Les chemins gaulois et romains entre la Loire et la Gironde, les limites des cités, la lieue gauloise » (LIÈVRE 1892). Il pense que « les dolmens de Brie (La Combe), de Charras (Le Boucq et Gros Bot), tous les tumili de la Boixe, les dolmens de Combiers (Les Bernolis et les Rondiers) étaient de chaque côté de cette voie » (DELAMAIN 1923, p. XCIII). Nous devons prendre ce commentaire avec des réserves car nous n’avons aucune preuve archéologique de cette grande voie romaine sur la commune.
Un nouvel inventaire à la fin des années 60
Le docteur Edmond-Jean Gauron et René Lotte vont rassembler les informations dispersées au sujet des mégalithes de la Charente, tout en essayant de faire le tri dans les données anciennes, en les complétant avec la toponymie et en effectuant des reconnaissances tant que possible sur place. Mais, devant la difficulté évidente de recenser avec exactitude tous les tumuli, dont ceux à chambre mégalithique sans avoir l’occasion de les fouiller pour affirmer ou infirmer les informations, ils sont contraints de se limiter à l’établissement d’un inventaire des mégalithes reconnus ou référencés. Ce répertoire incomplet n’a qu’une valeur documentaire pour l’époque (GAURON et alii, p. 77-78). Le dolmen de Charras est juste signalé comme détruit (parcelle n°269, section A ; reprise de l’ancienne référence du cadastre napoléonien) (GAURON et alii, p. 81).
Les inventaires de la carte archéologique à partir des années 90
Enfin, un dernier inventaire sera réalisé par le service régional de l’Archéologie lors de l’avènement de l’informatique. Cet outil va donner l’occasion de reprendre tous les inventaires papiers pour les informatiser et soulager la recherche et la localisation cartographique. C’est en 1991-92 avec l’arrivée du système Dracar (archéologie dans les Drac) qu’un module de cartographie est ajouté à cette base .
Frédéric Bouin va reprendre l’inventaire de MM. Gauron et Lotte, tout en bénéficiant d’un pré-inventaire rassemblé par José Gomez de Soto et Vincent Lhomme (dossiers datés de 1991 et déposés au service régional de l’Archéologie à Poitiers) et d’un mémoire de maîtrise écrit par une étudiante (DAGUISÉ 1993). Cet inventaire est achevé en 1994 (BOUIN 1994) et l’auteur précise que « celui-ci, à la différence des autres, n’est pas uniquement bibliographique. Il a été suivi d’un contrôle sur le terrain de tous les monuments cités… Certains, peu connus, peu cités ou difficile à trouver, n’avaient pas été vus depuis plusieurs années. Des notices rédigées parfois au siècle dernier, toujours reprises depuis, n’avaient jamais été réactualisées. Des monuments avaient changé d’aspect. Il fallait revoir tout cela » (BOUIN 1998, p. 96).
Nous pouvons se féliciter de la démarche mais nous n’avons pas pu vérifier les deux rapports pour l’instant. Un résumé est paru dans les Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente (BOUIN 1998) où il nous livre quelques découvertes et observations personnelles effectués au cours de sa réalisation, notamment pour les mégalithes de Charras (BOUIN 1998, p. 98).
Tout d’abord, il décrit le dolmen. Ensuite, il rapporte que les deux menhirs étaient encore visibles lors de sa visite sur place et se trouvent sur la pente opposée du dolmen de ce même vallon, plus haut dans le paysage. Ces deux derniers sont en grès. La taille de ces menhirs est indiquée : le plus haut fait 1,70 m et non plus 2 m, la longueur de sa base n’est pas évoquée ; le second fait 1,20 m, sans plus de détail. Il suppute que G. Chauvet a dû fouiller la base du menhir le plus élevé, qu’il dit enfoui de 0,20 m dans le sol.
Enfin, il remarque que, « lors du débroussaillage du site durant l’hiver 1994-1995, de nombreuses autres pierres tout autour, parmi lesquelles beaucoup de blocs erratiques, sont retrouvées sur toute la pente. Il n’en demeure pas moins que plusieurs semblent constituer, avec les menhirs déjà connus, un petit alignement. » Il déclare que celui-ci pourrait être le seul connu en Poitou-Charentes et qu’un article est en préparation (BOUIN, BÉNÉTEAU, en préparation ; article dont nous n’avons pas retrouvé de trace, article inachevé à ce jour ?).
Récapitulatif des données sur ces menhirs
Au final, les menhirs ont toujours été les parents pauvres du mégalithisme. Ils ont intrigué les chercheurs mais ils n’ont pas déclenché beaucoup de fouilles, ni de recherches systématiques. À Charras, le dolmen a subi une fouille sommaire à la différence des menhirs qui sont juste mentionnés. Les indices restent bien minces sur nos mégalithes.
En résumé, les deux menhirs en grès connus jusqu’en 1995 se situent à 200 mètres environ au sud du dolmen, sur le versant opposé du vallon du Grand Nadaud.
-Menhir 1 : énorme pierre triangulaire, 2 m de haut, base de 2 m, 20 cm environ dans le sol (fouille de Chauvet ?) ; pour F. Bouin, hauteur réduite à 1,70 m.
-Menhir 2 : proche du premier, formant une grosse pierre aux angles arrondis, peut-être enfouis dans le sol, haut de 1,20 m.
- Nombreuses autres pierres tout autour des deux menhirs, parmi lesquelles beaucoup de blocs erratiques, retrouvés sur toute la pente ; pouvant constituer, avec les menhirs déjà connus, un petit alignement.
- Présence de pierres analogues à des bornes déterminant une « enceinte » autour du dolmen.
L’excursion sur le terrain
Cette invitation à la promenade fut dans un premier temps une longue marche dans le paysage agréable du vallon du Grand Nadaud, entre l’Abbaye de Grosbot et les Vergerons, cependant un peu gâchée par la trouée de la ligne électrique à haute tension de Charras. Mais c’est sous cette ligne électrique et dans la partie déboisée que nous avons retrouvé quelques pierres qui corroborent les évocations de G. Chauvet et de F. Bouin.
Pierre 1
Nous avons ici la plus grosse pierre du lot retrouvé. Elle se situe en lisière de bois, cachée par de jeunes arbres.
Ses dimensions sont les suivantes : base approximative de 1,65 x 1 m pour 1,20 m en hauteur. Cette pierre peut correspondre à la description du 2e menhir, avec ses « angles arrondis ».
Pierre 2
Proche de la première, en descendant le coteau, une grosse pierre semble couchée et se situe sous la ligne électrique. Elle est de forme allongée et mesure 1,93 m de long pour 0,86 m de large, avec une hauteur de 0,6 m. Si elle était relevée, ses dimensions seraient de 1,93 m de haut pour un diamètre de 0,6-0,8 m.
Est-ce le menhir 1 énoncé plus haut ? Sa forme triangulaire et sa largeur à la base de 2 m ne concordent pas avec la description de la pierre 2.
Pierre 3
Toujours en redescendant le coteau, nous retrouvons une troisième pierre plus petite que les trois autres. Haute de 0,45 m, sa base est de 1,5 m de long pour 0,80 de large.
Les débroussaillages mécaniques successifs autour de la ligne électrique abiment ces pierres, au moins la 2e et la 3e. Elles portent des cassures et des traces d’usures causées par la machine. La première, se trouvant en limite de bois, reste pour l’instant plus ou moins protégée.
Cet ensemble de 3 pierres semble constituer un alignement. Entre les pierres 1 et 2, 19 m environ les séparent ; ensuite, 10 m environ entre les pierres 2 et 3. Notre équipe s’est positionnée sur chaque pierre pour réaliser une file humaine symbolisant cet alignement.
Autour de ces pierres alignées en file plus ou moins droite, nous avons retrouvé aussi quelques pierres éparses de même nature (exemple en figure) et des affleurements de roches.
Cet « alignement » est orienté est-ouest. Dans son prolongement, tout en poursuivant la descente du coteau vers l’ouest, nous avons découvert encore quelques pierres erratiques et une fontaine en fond de vallon.
En mars 2015, nous étions arrivés devant une mare, mais en décembre 2015, elle était à sec. Nous avions alors devant nous un puits appareillé en pierres sèches de grès. Ce point d’eau se situe par rapport au cadastre au lieu-dit correspondant à « la fontaine de Denis » et se trouve en limite de commune avec Rougnac. Autour de ces parcelles, un lieu-dit présent sur Charras et Rougnac fait appel aussi à cette spécificité, « Font » Pouzat / Pauzat ; « font » voulant dire en occitan « fontaine, source ».
La reconnaissance in situ a permis de retrouver les indices cités par G. Chauvet et F. Bouin.
On vient de voir qu’elles ne sont pas si géantes que cela, nos pierres, à Charras !
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DOCUMENTATION
DOCUMENTS D’ARCHIVES NUMÉRISÉES
-Archives départementales de la Charente, sous-série 3P (cadastre et remembrement)
- cadastre napoléonien, section A dite de Grosbost, 1re feuille, levée par le géomètre Dexant le 15 mai 1833
- procès-verbal de délimitation intercommunale achevé le 1er juin 1833, réalisé par le géomètre délimitateur François et par le géomètre triangulateur Daigueplate
INVENTAIRES PAR ORDRE CHRONOLOGIQUE
LIÈVRE (Auguste-François) - « Les chemins gaulois et romains entre la Loire et la Gironde. Les limites des cités, la lieue gauloise », Mémoires de la Société des antiquaires de l'ouest, 2e série, tome XIV, année 1891, Poitiers : Blais, Roy et Cie, 1892, 127 p., 1 carte, disponible sur Internet :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6203136k/f1.image
CHAUVET (Gustave) - Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 6e série, tome VII, année 1897, séance du 8 juin 1897 [Enquête sur les dolmens et autres monuments mégalithiques de la Charente ; inventaire de l’arrondissement d’Angoulême], Angoulême, 1898, p. LXVIII-LXX.
CHAUVET (Gustave) - Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 6e série, tome VII, année 1897, séance du 10 novembre 1897 [Suite de l’inventaire de l’arrondissement d’Angoulême], Angoulême, 1898, p. XCII-XCVI.
CHAUVET (Gustave) - Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 6e série, tome VIII, année 1898, séance du 9 février 1898 [Suite et fin de l’inventaire de l’arrondissement d’Angoulême], Angoulême, 1899, p. XXXVII-XL.
DELAMAIN (Robert) - « Notes sur quelques voies antiques des environs de Jarnac (Charente) », Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 8e série, tome XIV, année 1923, Angoulême, 1924, p. LXXXIV-XCIV.
GAURON (doc. Edmond-Jean), LOTTE (René) - « Aperçus du mégalithisme dans le département de la Charente », Mémoire de la Société archéologique et historique de la Charente, année 1968, Angoulême, 1969, p. 77-100, 2 cartes.
DAGUISÉ (M.) – Bilan des recherches sur les dolmens en Charente des origines à nos jours. Période du Néolithique à la fin du Chalcolithique, mémoire de maîtrise d’histoire de l’art et d’archéologie, université de Toulouse-Le Mirail, 1993, 141 p., 101 fig. [non consulté]
BOUIN (Frédéric) – Inventaire des mégalithes du département de la Charente. Rapport final après prospections sur le terrain, Poitiers, Service régional de l’archéologie de Poitou-Charentes, 1994, 308 p., 3 fig. [non consulté]
BOUIN (Frédéric) - « Précisions sur quelques mégalithes de la Charente », Mémoire de la Société archéologique et historique de la Charente, 153e année, année 1997, Angoulême, 1998, p. 95-105.
OUVRAGES GÉNÉRAUX
DEBÉNATH (André) - Néandertaliens et Cro-Magnons : Les temps glaciaires dans le bassin de la Charente, Le Croît vif, Paris, 2006, 364 p., illus.
DEBÉNATH (André) - Histoire de la Préhistoire en Charentes, Le Croît vif, Saintes, 2014, 392 p., illus.
MOHEN (Jean-Pierre) - Les mégalithes : Pierre de mémoire, Paris, Gallimard, 1998, 176 p., nombreuses illus. (Découvertes Gallimard, archéologie, 353).
PATTE (Étienne) - « Gustave Chauvet (1840-1933) », Bulletin de la Société préhistorique de France, tome 30, n°7-8, 1933, p. 401-416, disponible sur Internet : http://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1933_num_30_7_12171
VOISENAT (Claudie) - « L'expérience archéologique, une introduction » in VOISENAT (Claudie) dir. - Imaginaire archéologiques, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, (Cahiers d’ethnologie de la France, 22), p. 5-33, disponible sur Internet : http://books.openedition.org/editionsmsh/3412