Les hameaux de CHARRAS
Si nous possédons nombre de renseignements sur nos ancêtres à partir du XVIIIème siècle, nous avons toujours été curieux de savoir ce qu'il en était aux époques précédentes. Nous savons que le peuplement de notre village est très ancien. J'aime à rappeler les témoins qu'ils nous ont laissés que sont les menhirs et le dolmen enfouis dans les fonds, sous la ligne haute tension, dans le vallon entre le Grand Nadaud et la Font Pouzat… Ces mégalithes étaient-ils associés à un habitat ? C'est possible, mais toute certitude à cet égard est difficile à établir vus l'ancienneté des faits et les bouleversements alentours issus de l'exploitation forestière. Quoiqu'il en soit, habitat ou lieu de culte, la présence de l'homme est bien attestée à CHARRAS dès cette époque.
Sans remonter jusqu'à ces temps reculés, l'histoire de nos hameaux a toujours retenu notre intérêt. Nos lecteurs de la première heure se souviennent certainement des articles consacrés à La Cave, à Séguignas ou au Boucheron. Un de nos projets, parmi tant d'autres, est de retracer l'histoire du moindre de nos hameaux. Quelle en est l'origine ? D'où tient-il son nom ? Quels en ont été les habitants ? Que s'y est-il passé ? Une véritable gageure… de quoi occuper les jours de pluie.
Une vingtaine de hameaux... :
Aujourd'hui, notre commune compte un bourg et une vingtaine d'écarts habités, anciennes fermes qui portent le nom de hameaux ou villages. Vingt et un figurent sur la carte de CASSINI dressée en 1756. C'est également ce chiffre que cite l'avocat J-P QUENOT [1] en 1818 dans sa "Statistique du département de la Charente". On en dénombrait trente deux au milieu du XIXème siècle. Leur nombre a toujours fluctué.
Certains ont été habités un temps, désertés, habités de nouveau et enfin totalement abandonnés sans qu'il n'en reste la moindre pierre. Ainsi du hameau des Fouilloux, entre La Cave et la Brousse, où est décédée Marguerite SUDRIE, le 24 novembre 1738, à l'âge de 10 ou 11 ans, où vivaient Antoine ROUGIER et sa famille en 1871, Simon LAPEYRE, son épouse et ses deux filles prénommées Marie, recensés en 1876 et 1881, Jean DELAGE et les siens en 1886, hameau qui comptait encore une famille en 1926 et 1936.
Il en est qui ont disparu… des recensements, mais ce, parce que la population a été regroupée sous le nom d'un seul village, ainsi Chez Denis qui comptait 4 maisons en 1856 puis 3 en 1861, Chez Jourde, 2 puis 1 maison à la même période, Chez Mal Jauvent, 3 puis 6 maisons, Chez Naudet, avec ses 2 maisons en 1856, quatre hameaux qui semblent avoir constitué "Le Petit Gros-Bot" avec ses 31 habitants répartis entre 9 maisons en 1846, et avoir été intégrés au village de Grosbot en 1872, ce qui expliquerait l'augmentation de population de celui-ci entre le recensement de 1861 (14 maisons et 64 habitants) et celui de 1872 (26 maisons et 104 habitants).
D'autres écarts ont vu leur nom évoluer quant à son orthographe :
- en 1846, La Batianne, qui devient La Batialle en 1856, enfin l'Abbatialle en 1876, dont il ne reste que quelques pierres ;
- Chez Piochoux, Chez Piauchoux, Chez Pichon ou Chez Pichou avec ou sans x en fin de mot… ;
- Mongélias, Montjeillas, Monjulias, Monjuillat, Monjeillard ;
- Chez Carroux, Chez Carou, Carrouil…
D'aucuns ont hésité entre singulier et pluriel : Le Ménisson, Les Ménissons, Les Mainissous, Le Mainichou ; Séguignac, Séguignas, Les Séguignats ; Vergeron, Les Vergerons.
Il en est qui ont carrément changé de nom : Chez Penot s'appelait auparavant L'Echelle (cf. "La Baronnie de MARTHON"). Chez
Fréquant, Chez Fricant, Chez Friquant, s'est appelé Chez Le Bouchard jusqu'en 1790 et garde certainement le souvenir de la famille de Jean FRIQUANT qui y habita et qui épousa Catherine
GUITTARD le 19 février 1715 à CHARRAS. Le hameau du "Petit Bois" répertorié dans le recensement de 1846, devient "Les Pierrières" dans celui de 1856. Le village
du Grand Nadaud apparaît sous ce nom au recensement de 1846. Il figure dix ans avant, sur le cadastre napoléonien, en tant que la Métairie de Grosbot qui appartient à Louis
BAYNAUD, à l'époque propriétaire de l'Abbaye. Une maison et des terres situés au Vergeron appartiennent alors à Pierre NADAUD. Nous trouvons beaucoup d'autres NADAUD à CHARRAS au plus loin que
remontent nos registres paroissiaux, ainsi Etienne, son épouse Marguerite ELIOT et leurs quatre filles qui naissent entre 1700 et 1708 ; dans le même temps Jean NADAUD, Marie GUITTARD son épouse,
et leurs neuf enfants dont trois garçons prénommés Jean ; il y a aussi un peu plus tard Arnaud NADAUD qui est voiturier, et son épouse Marguerite TABOURIN…
Le lieu-dit Chez Barraud est porté sur le cadastre napoléonien avec, bien dessiné, le tracé d'une habitation et de ses dépendances. A cette date (1833) la matrice cadastrale nous renseigne sur le nom de son propriétaire jusqu'en 1875 : Martial BARRAUD et jusqu'en 1898, Hubert son fils, tous deux charpentier. Mais les divers recensements de cette époque n'en font aucune mention, considérant ce hameau comme appartenant au village des Vergerons.
Le hameau des Mananches qui figure sur les cartes IGN est d'origine plus récente si l'on se souvient que la route d'ANGOULEME passait encore, au milieu du XIXème siècle, justement par les villages des Vergerons, de Chez Barraud et par l'Abbaye de Grosbot.
Le nom de La Vallade, anciennement Chez Lavalade, se rapporte aussi très certainement à celui d'une personne ou d'une famille. Le 1er avril 1700, Jean LAVALLADE est le parrain de Jean LASSORT, fils de Pierre et de Magdelaine LACROSE, né la veille. Le 4 juin 1739, François LAVALLADE, âgé de 70 ans, décède dans une maison proche du cimetière...
Proche de Lavallade, nous avons Chez Pauly, aujourd'hui Chez Paulet, autrefois village du ou des Cimetières. Dans les registres, le 5 février 1741 a lieu le baptême de Pierre, fils de Jean HELELY et de Marguerite CAMPOT, "né hier au village de Chez Pauly". Le 14 août suivant, le même Pierre HELELY est "décédé ce jour au village des Cimetières".
Un peu plus loin, nous avons Chez Courbet village dont il est question dans les archives de l’Abbaye de Grosbot. A la date du 26 janvier 1470, nous trouvons le texte de l'arrentement d'un domaine en ruine à Charras situé près du chemin allant du cimetière à la fontaine et de celui allant du bourg à l'abbaye.
C’est une délibération capitulaire par laquelle Pierre de Rosiers, abbé de Grosbot et les religieux de ladite abbaye, Guy Lescure, prêtre et Jean David, clerc tonsuré arrentent à perpétuité à Pierre Corbet, paroissien de Charras 13 journaux de terre en deux pièces, situées en ladite paroisse, avec leurs dépendances et les murailles délabrées qui y sont construites, moyennant 7 sous 6 deniers, monnaie courante, une géline, 5 boisseaux de froment, 5 boisseaux de seigle et 2 boisseaux d'avoine, à la mesure de Marthon, payables chaque année. L’argent et la géline à la fête de Noël, le blé à la fête de saint Michel et 12 deniers lors du changement de seigneur et d'héritier. Les preneurs s'obligent en outre dans le délai de 2 années à relever lesdites murailles de façon à construire une habitation de 3 travées, couverte en tuiles.
Les toponymes commençant par « Chez » sont relativement récents et sont formés à partir de noms de personnes devenus noms de lieux. Leur formation a été provoquée aux XIVème et XVème siècle par le regroupement des terres. Le rédacteur de cet article est assez tenté de voir par la proximité des mots « Corbet » et « Courbet » et la localisation du domaine l’origine de l’appellation de ce lieu-dit…
Evoqué dans notre bulletin de décembre 2008 par 3 actes notariés datant de 1628-1629, le moulin à vent de CHARRAS, qui se situait sur la route des GRAULGES, avait donné
son nom au lieu-dit et la métairie qui en demeurait était considérée dans les registres d'Etat-civil comme hameau. Tout comme Chez Paulet, Chez Courbet, La Vallade, Grosse Forge,
Maisons Neuves (cf. registre d'Etat-civil en date du 2 mars 1934 : décès de Jean COUTIERAS), ces hameaux font désormais partie du Bourg. On ne saurait être complet sans mentionner le hameau de Chez Maraix qui apparaît dans les
recensements de 1856 et 1861 avec une maison et 6 puis 5 habitants. Mais on ne sait où le situer ! Certainement vers Grosbot, mais où exactement ? Et le village du Soulier où
nait Pierre LAPEYRE le 9 janvier 1741 et Valérie et Etienne CHALARD quelques années plus tard… dont il ne reste que quelques pierres envahies par la végétation, dans le bois du même nom.
Notre époque n'est pas non plus sans imprimer sa marque au terroir municipal : de nouvelles constructions apportent avec elles de nouvelles appellations. "Hameaux" composés d'une maison certes, mais il en a été ainsi pour d'autres (les Fouilloux, les Pierrières…), villages de demain, peut-être ? Nous pensons à la Serve, aux Terres de Vignérias, aux Terres des Jartres avec la mairie et le lotissement, aux Terres de Grosse Forge…
Un essai de genèse :
En dehors du néolithique, on peut se poser la question de savoir à quelle époque et selon quelles modalités cet habitat dispersé s'est mis en place ? Très peu d'indices permettent d'en comprendre la genèse, mais la toponymie peut nous donner quelques pistes.
Elle permet de classer le nom de ces villages en deux grandes familles [2] ; dans notre région, ils se réfèrent en effet soit à une particularité géographique évidente (La Plagne, La Brousse…), soit à un nom de personne.
Dans ce dernier cas, il existe plusieurs types de formation du nom :
- ceux, assez rares, qui désignaient à l'origine un domaine et qui en évoquent souvent le fondateur : Le Maine Porchet, Le Maine Epauty, Le Maine au Clair, La Bréchinie, La Jaumerie…[3] que nous trouvons dans les communes voisines,
- ceux qui comportent un nom de famille au pluriel : Les Foucauds, Les Pascauds… également absents de notre commune,
- ceux qui comportent un nom de famille au pluriel : Les Foucauds, Les Pascauds… également absents de notre commune,
- enfin, relativement récents et nombreux, les toponymes en "Chez" : Chez Carroux, Chez Courbet, Chez Denis… Ce sont des noms de personnes devenus noms de lieux. Ils désignent également le domaine, la pièce de terre, marquent la fondation, la possession. Ils résistent aux changements de propriétaire. Selon Albert DAUZAT, ils concernent "plusieurs centaines de hameaux et lieux-dits, répartis dans une bande allant du Jura à la Gironde, avec un maximum de densité dans la Charente et la Charente-Maritime". Leur formation a été provoquée aux XIVème et XVème siècles par le regroupement des terres.
On admet communément que CHARRAS tire son nom d'un propriétaire gallo-romain. En 1928, dans le Bulletin des études locales, Jean TALBERT nous propose Charracio 1279 et les dérivés Charraco, Charrassio, Charraziaco que l'on retrouve dans le liber feodorum, Charrasio dans le Pouillé, le patronyme gallo-romain Carratium, domaine de Caratius [4] ou Carato- un terme de nom d'homme gaulois : Caratacus [5]. L'occupation gallo-romaine est confirmée par des traces de structures de cette époque découvertes dans les bois de Séguignac (chaussée ancienne) et à Grosse Forge (occupation) [6].
L'historien Pierre MIQUEL, dans sa Petite histoire des noms de lieux, villages et villes de France parue chez ALBIN MICHEL en 1993, écrit : "...Charras en Charente... tire son nom d'un riche propriétaire gallo-romain appelé Carrus, un homme qui avait du bien".
On ne peut que trop imaginer les répercussions qu'eurent les grands évènements de l'histoire sur le peuplement de nos villages. Que faire d'autre dans les périodes troublées, sinon fuir au fond des bois ou se réfugier dans la forteresse la plus proche, sous la protection de son suzerain ou de l'Eglise comme à CHARRAS. C'est à ces époques que cet édifice religieux devint un véritable bastion et subit des assauts comme en ont témoigné les traces d'incendies relevées lors des différentes campagnes de rénovation.
La guerre de Cent Ans (1337-1453) par exemple, a durement touché le pays charentais. La proche région était zone frontalière, elle fut ravagée. "En 1360, une alternance de conquêtes et reconquêtes faites d’expéditions locales et de chevauchées épisodiques par des mercenaires en bandes à travers cette région, crée une insécurité permanente et une mise en défense active est organisée avec la participation de la population… A l’est et au sud-est, BLANZAC, MARTHON et la ROCHEBEAUCOURT tombent en 1347. Le compte de l’année 1349-1350 révèle l’éclatement des positions anglaises dans cette partie de l’Angoumois où l’occupation est le plus souvent le fait de routiers issus de l’armée démantelée du comte de Derby plutôt que de garnisons mises en place par ses soins. Cantonnés dans des repaires ou nul n’ose aller, ils rançonnent le pays environnant [7]..."
A ces ravages, se sont ajoutés ceux des épidémies, notamment la peste noire : elle est à Marcillac en 1400, à Saint-Claud en 1407… L'abbaye de Saint-Cybard déplore les mortalités dues à l'épidémie en 1420. Au milieu du XVème siècle, on constate que "deçà de la rivière de la Charente tous les nobles lieux et gros villages estoient et sont déserts, en friche et en ruine, et que là où souloient estre de beaux manoirs, domaines et héritages sont les grands buissons et déserts [8]."
40 ans après la fin de la guerre, les friches couvrent encore 40% du territoire. Mais on assiste rapidement à une vigoureuse campagne de remise en valeur des terres consécutive à leur réappropriation. Les seigneurs vont même jusqu'à faire des conditions favorables pour que des tenanciers acceptent de s'y installer. Le seigneur de LA ROCHEFOUCAULD "…fait publier par églises et ailleurs que, qui voudroient venir demourer, auroit terres à labourer en laissant le dixième sillon au seigneur ; en ensuivant ses publications plusieurs gens tant du Poitou que d'ailleurs vindrent demourer esdites terres [9]."
Un siècle à peine s'étant écoulé, un nouveau conflit dévaste le royaume de France avec la succession des guerres de religion dans la seconde moitié du XVIème siècle. Mais l'impact est moins grave dans notre secteur.
[1] J-P QUENOT, Statistique du département de la Charente, PARIS, ANGOULÊME, 1818, réed. B. SEPULCHRE.
[2] Avec des exceptions qui parlent d'elles-mêmes : Grosbost, L'Abbatiale, Grosse Forge, Le Moulin à Vent…
[3] Cf. Antiquités de Vésone, cité gauloise - Henri-François A. WIGRIN, PERIGUEUX, 1821 "Après la conquête des Gaules par les Romains, un grand nombre de noms de lieux se terminèrent en acum, tels que Antoniacum, Bassiacum, Juliacum, etc. Les savants ne sont point d'accord sur la valeur de cette finale ; les uns la tirent de aqua, les autres de ager. Cela pourrait être une simple prolongation des noms propres, qui a une valeur adjective au moyen du mot maynamentum (mainement : domaine) ou tout autre semblable, implicitement renfermé dans cette prolongation. Alors, Antoniacum serait la même chose que maynamentum Antoniacum c'est-à-dire Antonii habitatio. C'est ainsi que nous disons la Rolandie, la Richardie, la Girardie, etc., pour désigner les anciennes habitations des Roland, des Richard, des Girard et autres, sans que personne ait imaginé d'analyser la dernière syllabe pour y trouver une valeur réelle. Quoiqu'il en soit, presque tous les noms terminés en acum se sont changés en ac (qui a donné as), dans le Périgord, en y, dans le Parisis, en ers dans quelques autres provinces…"
[4] Henri d'ARBOIS de JUBAINVILLE, Recherches sur l'origine de la propriété foncière et des noms de lieux habités en France, PARIS, 1890.
[5] La langue gauloise – grammaire, textes et glossaire, Georges DOTTIN, PARIS, 1918.
[6] Cf. Ministère de la Culture : base Patriarche
[7] Hugues MOREAU – L’Angoumois pendant la guerre de cent ans, Centre d’études supérieures de civilisation médiévale, POITIERS, 1933.
[8] André DEBORD - La Charente de la Préhistoire à nos jours, éd. Bordessoules, SAINT-JEAN D'ANGELY, 1986.
[9] Archives de la châtellenie de LA ROCHEFOUCAULD.
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Répartition de la population entre le Bourg et les hameaux |
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|
1846 |
1856 |
1861 |
1872 |
1881 |
1891 |
1906 |
1911 |
1921 |
1926 |
1936 |
||||||||||||||||||||||||||||||
|
1 = nb de maisons |
1 |
2 |
3 |
1 |
3 |
1 |
3 |
1 |
2 |
3 |
1 |
3 |
1 |
3 |
1 |
2 |
3 |
1 |
2 |
3 |
1 |
2 |
3 |
1 |
2 |
3 |
1 |
2 |
3 |
|||||||||||
|
Chef-lieu |
56 |
58 |
220 |
59 |
184 |
64 |
212 |
58 |
60 |
204 |
60 |
217 |
65 |
207 |
86 |
74 |
205 |
94 |
71 |
188 |
58 |
69 |
173 |
60 |
61 |
180 |
49 |
59 |
200 |
|||||||||||
|
Besoche |
4 |
4 |
18 |
3 |
23 |
3 |
23 |
4 |
4 |
15 |
3 |
9 |
3 |
12 |
3 |
3 |
9 |
3 |
3 |
9 |
3 |
4 |
12 |
3 |
3 |
13 |
2 |
3 |
11 |
|||||||||||
|
Chez Carroux |
1 |
1 |
10 |
1 |
6 |
1 |
5 |
1 |
1 |
5 |
||||||||||||||||||||||||||||||
|
Chez Courbet |
2 |
2 |
8 |
1 |
7 |
2 |
9 |
2 |
2 |
9 |
2 |
10 |
2 |
6 |
2 |
2 |
8 |
2 |
2 |
12 |
1 |
1 |
5 |
2 |
2 |
6 |
2 |
2 |
7 |
|||||||||||
|
Chez Denis |
4 |
13 |
3 |
10 |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Chez Friquant |
1 |
1 |
4 |
2 |
4 |
2 |
5 |
1 |
1 |
5 |
1 |
4 |
1 |
3 |
2 |
2 |
4 |
2 |
1 |
4 |
1 |
1 |
3 |
1 |
1 |
5 |
2 |
3 |
8 |
|||||||||||
|
Chez Jourde |
2 |
2 |
4 |
2 |
8 |
1 |
1 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Chez Mal Jauvent |
3 |
8 |
6 |
17 |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Chez Maraix |
1 |
6 |
1 |
5 |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Chez Naudet |
2 |
7 |
1 |
4 |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Chez Paulet |
1 |
3 |
1 |
4 |
1 |
6 |
||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Chez Penot |
2 |
2 |
10 |
2 |
14 |
1 |
5 |
1 |
1 |
7 |
2 |
8 |
2 |
7 |
2 |
1 |
7 |
2 |
1 |
4 |
1 |
1 |
7 |
1 |
1 |
8 |
1 |
1 |
6 |
|||||||||||
|
Chez Pichoux |
2 |
2 |
13 |
2 |
9 |
2 |
9 |
2 |
2 |
9 |
2 |
9 |
2 |
8 |
2 |
2 |
4 |
2 |
2 |
5 |
1 |
1 |
7 |
1 |
1 |
6 |
1 |
1 |
6 |
|||||||||||
|
Chez Tourneau |
4 |
4 |
21 |
4 |
23 |
3 |
17 |
3 |
3 |
18 |
3 |
13 |
3 |
13 |
3 |
2 |
9 |
3 |
2 |
11 |
2 |
3 |
10 |
3 |
3 |
10 |
2 |
4 |
8 |
|||||||||||
|
Grand Nadaud |
1 |
1 |
10 |
1 |
5 |
2 |
12 |
1 |
4 |
2 |
1 |
7 |
1 |
1 |
5 |
1 |
2 |
8 |
1 |
1 |
6 |
1 |
1 |
5 |
||||||||||||||||
|
Grosbot |
21 |
21 |
84 |
19 |
77 |
14 |
64 |
26 |
26 |
104 |
25 |
72 |
24 |
70 |
33 |
23 |
66 |
30 |
27 |
64 |
22 |
29 |
55 |
23 |
23 |
61 |
20 |
24 |
55 |
|||||||||||
|
Grosse Forge |
1 |
1 |
7 |
1 |
9 |
1 |
7 |
1 |
1 |
6 |
1 |
6 |
1 |
6 |
1 |
1 |
5 |
1 |
1 |
5 |
1 |
1 |
5 |
1 |
1 |
4 |
1 |
1 |
5 |
|||||||||||
|
Jumilhac |
4 |
4 |
23 |
3 |
21 |
3 |
22 |
3 |
3 |
18 |
3 |
19 |
4 |
15 |
4 |
2 |
14 |
2 |
2 |
15 |
2 |
3 |
11 |
2 |
2 |
10 |
2 |
3 |
8 |
|||||||||||
|
La Cave |
4 |
4 |
22 |
4 |
23 |
3 |
18 |
3 |
3 |
17 |
3 |
14 |
2 |
9 |
4 |
3 |
13 |
2 |
2 |
11 |
4 |
5 |
15 |
3 |
3 |
16 |
2 |
4 |
12 |
|||||||||||
|
La Plaigne |
22 |
22 |
83 |
19 |
76 |
20 |
68 |
17 |
17 |
56 |
17 |
47 |
13 |
46 |
23 |
16 |
52 |
21 |
14 |
40 |
12 |
13 |
37 |
11 |
11 |
28 |
8 |
10 |
27 |
|||||||||||
|
L'Abbatiale |
5 |
5 |
22 |
3 |
17 |
3 |
15 |
2 |
9 |
1 |
2 |
|||||||||||||||||||||||||||||
|
L'Abbaye |
1 |
2 |
5 |
1 |
5 |
1 |
6 |
2 |
5 |
2 |
1 |
5 |
3 |
1 |
4 |
1 |
1 |
6 |
2 |
2 |
6 |
1 |
1 |
4 |
||||||||||||||||
|
Labrousse |
3 |
3 |
19 |
3 |
21 |
3 |
14 |
2 |
2 |
14 |
2 |
12 |
2 |
8 |
2 |
2 |
10 |
2 |
2 |
6 |
2 |
2 |
7 |
2 |
2 |
8 |
2 |
3 |
9 |
|||||||||||
|
Lavallade |
2 |
2 |
9 |
2 |
6 |
1 |
2 |
3 |
3 |
12 |
1 |
6 |
3 |
6 |
2 |
2 |
7 |
3 |
2 |
5 |
2 |
3 |
7 |
2 |
2 |
13 |
2 |
2 |
2 |
|||||||||||
|
Le Boucheron |
4 |
4 |
18 |
5 |
22 |
4 |
22 |
4 |
4 |
24 |
4 |
18 |
4 |
18 |
5 |
3 |
15 |
3 |
1 |
11 |
2 |
2 |
13 |
4 |
4 |
20 |
4 |
4 |
17 |
|||||||||||
|
Le Ménisson |
2 |
2 |
12 |
1 |
8 |
2 |
19 |
1 |
1 |
8 |
2 |
13 |
2 |
10 |
3 |
2 |
7 |
2 |
1 |
6 |
1 |
1 |
7 |
1 |
1 |
8 |
1 |
3 |
10 |
|||||||||||
|
Le Moulin à Vent |
2 |
2 |
6 |
1 |
4 |
1 |
4 |
1 |
1 |
2 |
1 |
5 |
1 |
3 |
1 |
1 |
5 |
1 |
1 |
4 |
1 |
2 |
7 |
1 |
1 |
4 |
1 |
1 |
4 |
|||||||||||
|
Le Petit Bois |
1 |
1 |
5 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Le Petit Grosbot |
9 |
9 |
31 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Le Vergeron |
20 |
22 |
65 |
24 |
104 |
25 |
94 |
23 |
23 |
65 |
22 |
69 |
19 |
60 |
26 |
15 |
44 |
22 |
16 |
36 |
13 |
17 |
32 |
17 |
17 |
38 |
10 |
10 |
20 |
|||||||||||
|
Les Fouilloux |
1 |
1 |
3 |
1 |
4 |
1 |
1 |
1 |
1 |
4 |
1 |
1 |
2 |
|||||||||||||||||||||||||||
|
Les Pierrières |
1 |
8 |
1 |
7 |
1 |
1 |
3 |
1 |
4 |
1 |
1 |
2 |
1 |
1 |
2 |
1 |
1 |
2 |
1 |
1 |
2 |
|||||||||||||||||||
|
Maison Neuve |
1 |
1 |
4 |
1 |
1 |
5 |
||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Mongélias |
4 |
4 |
23 |
4 |
19 |
4 |
17 |
3 |
3 |
13 |
3 |
9 |
3 |
18 |
2 |
2 |
14 |
3 |
3 |
12 |
2 |
2 |
4 |
2 |
2 |
6 |
1 |
2 |
5 |
|||||||||||
|
Pétignoux |
4 |
4 |
23 |
4 |
19 |
2 |
12 |
3 |
3 |
17 |
5 |
28 |
4 |
22 |
4 |
4 |
15 |
5 |
5 |
15 |
3 |
5 |
19 |
2 |
2 |
11 |
1 |
2 |
6 |
|||||||||||
|
Séguignas |
5 |
5 |
24 |
2 |
19 |
2 |
12 |
2 |
2 |
10 |
3 |
10 |
2 |
11 |
3 |
2 |
10 |
3 |
2 |
8 |
3 |
4 |
19 |
1 |
1 |
3 |
1 |
1 |
5 |
|||||||||||
|
Vignérias |
7 |
7 |
33 |
9 |
33 |
7 |
25 |
6 |
6 |
26 |
5 |
20 |
5 |
25 |
9 |
5 |
23 |
5 |
5 |
24 |
4 |
4 |
14 |
5 |
5 |
17 |
3 |
5 |
12 |
|||||||||||
|
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
____ |
||||||||||||
|
TOTAL |
196 |
201 |
832 |
197 |
793 |
190 |
765 |
171 |
173 |
665 |
176 |
640 |
170 |
595 |
229 |
173 |
567 |
221 |
169 |
506 |
146 |
179 |
489 |
153 |
154 |
494 |
123 |
153 |
464 |
|||||||||||
|
au chef-lieu |
56 |
58 |
220 |
59 |
184 |
64 |
212 |
58 |
60 |
204 |
60 |
217 |
65 |
207 |
86 |
74 |
205 |
94 |
71 |
188 |
58 |
69 |
173 |
60 |
61 |
180 |
49 |
59 |
200 |
|||||||||||
|
éparse |
140 |
143 |
612 |
138 |
609 |
126 |
553 |
113 |
113 |
461 |
116 |
423 |
105 |
388 |
143 |
99 |
362 |
127 |
98 |
318 |
88 |
110 |
316 |
93 |
93 |
314 |
74 |
94 |
264 |
|||||||||||